Découragée

Après une courte phase à la limite de l'auphorie qui a suivi la location de l'appart, le stress revient. Et pire que le stress, je suis découragée et démoralisée.

Toujours pas de boulot! Première candidature envoyée le 29 mai. Ca fait long... Très long... J'y ai passé des heures et des heures. Pour rien!

Mais bon, je suis censée être rassurée par Alex qui me répète inlassablement que je trouverais facilement. 2 solutions: soit il se trompe, soit je suis vraiment débile de ne pas trouver... Il ne comprend pas que j'aimerais au moins qu'il reconnaisse la difficulté. Ca ne me découragerait pas, au contraire. Là, j'ai l'impression d'être Don Quichote et de me battre contre des moulins à vent (ou à bière, c'est plus local!).

Que tout le monde se rassure: Alex a dit qu'il allait m'aider quand il rentrerait... D'un autre côté, ça fait depuis le mois de juin qu'il doit m'aider... Et puis, quand il va rentrer des Etats-Unis, il va me dire qu'il doit se préparer à partir en Allemagne... En résumé, je dois encore et toujours me débrouiller seule.

Je ne sais pas ce qui me stresse le plus: le fait de ne pas avoir de boulot ou le fait que ma famille entière me désaprouve et ne fait que me rappeler que je n'en ai pas en insistant sur le fait que je fous ma vie en l'air... Le choix est assez difficile.

Si on prend l'exemple de ma grand-mère (celle qui comprend au moins pourquoi je pars), elle loue "Saint Alexandre" car il a le courage de m'amener, mais moi qui passe mon temps à chercher un boulot et à me remettre à l'allemand en plus de mon boulot, non! Moi je suis celle qui ne réussit pas aussi bien qu'Alexandre.

Pour l'instant, je suis seule à Paris en train de déprimer et je n'arrive même pas à dormir parce que cette histoire me fait cauchemarder...